Cet immense réservoir classé au patrimoine mondial de l’Unesco alimente la Tanzanie, le Burundi, la République démocratique du Congo et la Zambie en eau potable.
Avec ses ndagalas (petites sardines endémiques au Tanganyika), il fournit le principal apport en protéines aux habitants de la région, qui restent en situation de malnutrition chronique, avec quelque 200 000 tonnes de poisson pêchés chaque année.
Un patrimoine naturel qui pâtit fortement du climat, indique une étude publiée lundi dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences. Des scientifiques américains y démontrent que le lac se réchauffe depuis les années 1800. Ce qui conduit à un déclin des algues dont se nourrissent les poissons et donc à une baisse du nombre de poissons. Pour parvenir à leurs conclusions les scientifiques ont étudié les sédiments au fond du lac, remontant jusqu’à 1 500 ans pour analyser les changements de biodiversité.
Des stocks de poissons en recul de 38% depuis 1946
« Certains estiment que le problème du lac est qu’il y a trop de bateaux de pêche, mais nos travaux montrent un déclin des poissons entamé dès le XIXe siècle », constate le principal auteur Andrew Cohen, professeur de géosciences à l’université d’Arizona. Un appauvrissement des réserves de poisson qui est estimé à 38% depuis 1946.
Avec ses ndagalas (petites sardines endémiques au Tanganyika), il fournit le principal apport en protéines aux habitants de la région, qui restent en situation de malnutrition chronique, avec quelque 200 000 tonnes de poisson pêchés chaque année.
Un patrimoine naturel qui pâtit fortement du climat, indique une étude publiée lundi dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences. Des scientifiques américains y démontrent que le lac se réchauffe depuis les années 1800. Ce qui conduit à un déclin des algues dont se nourrissent les poissons et donc à une baisse du nombre de poissons. Pour parvenir à leurs conclusions les scientifiques ont étudié les sédiments au fond du lac, remontant jusqu’à 1 500 ans pour analyser les changements de biodiversité.
Des stocks de poissons en recul de 38% depuis 1946
« Certains estiment que le problème du lac est qu’il y a trop de bateaux de pêche, mais nos travaux montrent un déclin des poissons entamé dès le XIXe siècle », constate le principal auteur Andrew Cohen, professeur de géosciences à l’université d’Arizona. Un appauvrissement des réserves de poisson qui est estimé à 38% depuis 1946.