(Ecofinance.sn - Dakar) - Les principales conclusions relatives à la question de savoir quelle est la sensibilité des systèmes de production actuels au changement climatique sur le changement climatique (Cc) posée à 226 ménages dans le département de Nioro a provoqué un effet de surprise chez les professionnels des médias.
En effet, il ressort de cette première question de l’évaluation de l’impact du Cc sur l’agriculture qui leur était présentée mardi par le Dr Ibrahima Hathie, directeur de la recherche à Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), que le changement climatique aurait un impact positif sur les moyens de subsistance des agriculteurs de Nioro dans 4 des 5 cas simulés.
«L'arachide, telle qu'elle est cultivée aujourd'hui, n'est pas vulnérable aux changements climatiques et en tirerait presque toujours profit. Le maïs, tel qu'il est cultivé aujourd'hui, est très vulnérable aux changements climatiques et en souffrirait gravement. Le mil, tel qu'il est cultivé aujourd'hui, est modérément vulnérable au changement climatique et pourrait soit en bénéficier soit en souffrir», a-t-il affirmé.
Relativement à la question de savoir quels sont les avantages de l'adaptation (ou d’une intervention) dans les systèmes agricoles actuels, les principales conclusions notent qu’«au moins trois ménages de petits producteurs sur quatre sont des adopteurs potentiels d'un packet d'engrais de base. Au maximum, 1 sur 10 adoptera un engrais composé + une variété améliorée.»
«Doubler les apports d'engrais aujourd'hui en ajustant la densité des plantes doublera les rendements céréaliers et pourrait tripler les rendements de maïs», a indiqué Dr Hathie.
«Accroitre l'utilisation des engrais par les petits exploitants est aujourd'hui plus importante que les variétés améliorées», a-t-il ajouté.
S’agissant la question de savoir l’impact du changement climatique sur les systèmes de production agricole futurs, les conclusions sont positives.
«Dans les systèmes de production de demain et les conditions socio-économiques, le changement climatique aurait un impact positif sur les moyens de subsistance des agriculteurs de Nioro dans tous les cas simulés», a-t-il projeté.
«Dans ces systèmes et sous des niveaux d'intrants plus élevés, le maïs continue de souffrir du changement climatique. Pendant ce temps, le mil reste relativement peu affecté par le changement climatique et pourrait soit en bénéficier soit en souffrir. L'arachide bénéficie presque toujours du changement climatique», a-t-il avancé.
Enfin, concernant la question sur les avantages de l'adaptation dans les systèmes agricoles futurs, le chercheur en chef de l’Ipar note les principales conclusions suivantes : «au moins un ménage de petits exploitants agricoles sur deux est susceptible d’adopter le paquet technologique proposé.
«Un cycle de vie végétal plus long est une adaptation suffisante pour éliminer les impacts négatifs du changement climatique sur le maïs et le mil, qui présentent alors toujours des augmentations de rendement par rapport à aujourd'hui.
«Au contraire, un cycle de vie plus long de la culture de l'arachide réduit systématiquement les rendements et ne peut pas être recommandé comme une adaptation valable.»
D’une manière générale, le changement climatique sur l’agriculture est perçu négativement. Mais cette évaluation montre que ce n’est pas toujours le cas.
En effet, il ressort de cette première question de l’évaluation de l’impact du Cc sur l’agriculture qui leur était présentée mardi par le Dr Ibrahima Hathie, directeur de la recherche à Initiative prospective agricole et rurale (Ipar), que le changement climatique aurait un impact positif sur les moyens de subsistance des agriculteurs de Nioro dans 4 des 5 cas simulés.
«L'arachide, telle qu'elle est cultivée aujourd'hui, n'est pas vulnérable aux changements climatiques et en tirerait presque toujours profit. Le maïs, tel qu'il est cultivé aujourd'hui, est très vulnérable aux changements climatiques et en souffrirait gravement. Le mil, tel qu'il est cultivé aujourd'hui, est modérément vulnérable au changement climatique et pourrait soit en bénéficier soit en souffrir», a-t-il affirmé.
Relativement à la question de savoir quels sont les avantages de l'adaptation (ou d’une intervention) dans les systèmes agricoles actuels, les principales conclusions notent qu’«au moins trois ménages de petits producteurs sur quatre sont des adopteurs potentiels d'un packet d'engrais de base. Au maximum, 1 sur 10 adoptera un engrais composé + une variété améliorée.»
«Doubler les apports d'engrais aujourd'hui en ajustant la densité des plantes doublera les rendements céréaliers et pourrait tripler les rendements de maïs», a indiqué Dr Hathie.
«Accroitre l'utilisation des engrais par les petits exploitants est aujourd'hui plus importante que les variétés améliorées», a-t-il ajouté.
S’agissant la question de savoir l’impact du changement climatique sur les systèmes de production agricole futurs, les conclusions sont positives.
«Dans les systèmes de production de demain et les conditions socio-économiques, le changement climatique aurait un impact positif sur les moyens de subsistance des agriculteurs de Nioro dans tous les cas simulés», a-t-il projeté.
«Dans ces systèmes et sous des niveaux d'intrants plus élevés, le maïs continue de souffrir du changement climatique. Pendant ce temps, le mil reste relativement peu affecté par le changement climatique et pourrait soit en bénéficier soit en souffrir. L'arachide bénéficie presque toujours du changement climatique», a-t-il avancé.
Enfin, concernant la question sur les avantages de l'adaptation dans les systèmes agricoles futurs, le chercheur en chef de l’Ipar note les principales conclusions suivantes : «au moins un ménage de petits exploitants agricoles sur deux est susceptible d’adopter le paquet technologique proposé.
«Un cycle de vie végétal plus long est une adaptation suffisante pour éliminer les impacts négatifs du changement climatique sur le maïs et le mil, qui présentent alors toujours des augmentations de rendement par rapport à aujourd'hui.
«Au contraire, un cycle de vie plus long de la culture de l'arachide réduit systématiquement les rendements et ne peut pas être recommandé comme une adaptation valable.»
D’une manière générale, le changement climatique sur l’agriculture est perçu négativement. Mais cette évaluation montre que ce n’est pas toujours le cas.