Aminata Touré face à la presse après l'ouverture de la première session extraordinaire 2019 du Cese.
Le Conseil économique, social et environnemental s’intéresse à la compétitivité du secteur privé national et à la mobilisation des ressources intérieures. Pour sa première session extraordinaire 2019 ouverte ce matin, il met sur la table des conseillers un projet d’avis sur le thème : «quelles politiques pour une plus grande compétitivité du secteur privé national et une mobilisation des ressources intérieures indispensables à la transformation structurelle de l’économie dans un contexte de libre échange continental ?»
L’étude de ce thème vient en complément des avis de 2014 sur le financement de l’entreprise sénégalaise et la participation des nationaux aux Plan Sénégal émergent (PSE) et de 2016 sur le rôle et la place du partenariat public-privé dans la mise en œuvre du PSE et la promotion du secteur privé national.
Au-delà du défi récurrent de compétitivité du secteur privé africain composé, pour l’essentiel, de petites et moyennes entreprises (80 pour cent des entreprises de la région), et doté d’une faible capacité d’auto financement des projets structurants devant booster l’essor des économies africaines, l’avènement d’une zone de libre échange continentale africaine (ZLECA) constitue à la fois une équation asymétrique et une opportunité tangible.
Ainsi, partant du principe que la ZLECA devra jouer un rôle clé dans la croissance des économies africaines, à travers la création de chaînes de valeur régionales, la réduction des frais commerciaux et l’optimisation de la capture des ressources au profit ‘investissements innovants, le CESE juge impératif de reconsidérer la centralité de la compétitivité du secteur privé dans certains pays comme le Sénégal.
En vue de contribuer aux réflexions engagées pour permettre au secteur privé national de s’approprier de la ZLECA et d’en faire une véritable opportunité d’affaires, le CESE a mis en place une inter-commission composée de la commission de l’économie, des finances, du commerce et de la conjoncture, de la commission du développement industriel, de l’énergie et des technologies et de celle du genre, de l’équité et de la bonne gouvernance.
L’étude de ce thème vient en complément des avis de 2014 sur le financement de l’entreprise sénégalaise et la participation des nationaux aux Plan Sénégal émergent (PSE) et de 2016 sur le rôle et la place du partenariat public-privé dans la mise en œuvre du PSE et la promotion du secteur privé national.
Au-delà du défi récurrent de compétitivité du secteur privé africain composé, pour l’essentiel, de petites et moyennes entreprises (80 pour cent des entreprises de la région), et doté d’une faible capacité d’auto financement des projets structurants devant booster l’essor des économies africaines, l’avènement d’une zone de libre échange continentale africaine (ZLECA) constitue à la fois une équation asymétrique et une opportunité tangible.
Ainsi, partant du principe que la ZLECA devra jouer un rôle clé dans la croissance des économies africaines, à travers la création de chaînes de valeur régionales, la réduction des frais commerciaux et l’optimisation de la capture des ressources au profit ‘investissements innovants, le CESE juge impératif de reconsidérer la centralité de la compétitivité du secteur privé dans certains pays comme le Sénégal.
En vue de contribuer aux réflexions engagées pour permettre au secteur privé national de s’approprier de la ZLECA et d’en faire une véritable opportunité d’affaires, le CESE a mis en place une inter-commission composée de la commission de l’économie, des finances, du commerce et de la conjoncture, de la commission du développement industriel, de l’énergie et des technologies et de celle du genre, de l’équité et de la bonne gouvernance.