L'activité économique mondiale au mois de novembre 2019 a été marquée par l’exacerbation des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine.
Aux États-Unis, l'activité du secteur manufacturier s'est contractée en novembre 2019. Dans la zone euro, la croissance de l'activité des entreprises s'est repliée, soit le dixième mois consécutif. En revanche, la croissance des services s'est accélérée. En France, malgré les craintes suscitées par le mouvement de grève dans les transports pour protester contre la réforme du gouvernement, l'activité des services s'est accélérée en novembre 2019. Au Royaume-Uni en raison des incertitudes liées au Brexit, l'économie court le risque d'une récession, la première depuis la crise financière mondiale. Au Japon et en Chine, l'activité dans le secteur manufacturier s'est également contractée.
La plupart des banques centrales des pays avancés, émergents et des sous-régions ouest africaine et centrale ont maintenu inchangée l’orientation de leur politique monétaire, à l'exception de celles du Mexique, de la Russie, de l'Islande et de la Chine.
Les cours des matières premières échangés par les pays de l'UEMOA ont augmenté en novembre 2019, à l'exception de ceux de la noix de cajou, de l'or et du maïs.
Les marchés financiers mondiaux ont connu au cours du mois de novembre 2019 des évolutions contrastées, dans un contexte marqué par la poursuite du ralentissement de l'économie mondiale, le pessimisme des investisseurs sur l'issue des négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, les incertitudes liées au Brexit ainsi que des tentions géopolitiques au Moyen-Orient. Ainsi, l'euro a reculé par rapport au yen japonais, au dollar des Etats-Unis et au franc suisse ainsi que face aux monnaies des pays émergents.
Au niveau du marché de l'Afrique de l'Ouest, sur la base des données officielles compilées par l'AMAO, le franc CFA s'est renforcé face aux principales monnaies des pays, à l'exception du dollar libérien. Les hausses les plus importantes ont été enregistrées par rapport au leone sierra leonais, au cedi ghanéen et au franc guinéen.
Au niveau de l'UEMOA, les indicateurs récents de conjoncture confirment la poursuite de la tendance haussière de l'activité économique au titre du mois de novembre 2019, à un rythme soutenu. L'indicateur du climat des affaires situe la dynamique des économies de l'Union dans la phase d'expansion, en ressortant en nette accélération.
L'indice harmonisé des prix à la consommation a baissé, en glissement annuel, de -0,5% à fin novembre 2019, après une réalisation de -0,9% le mois précédent. La poursuite de la tendance baissière du niveau général des prix est imprimée par le repli des prix des produits alimentaires dans la plupart des pays de l'Union, notamment les céréales locales dans les pays sahéliens enclavés.
Au cours du mois sous revue, les taux d'intérêt sur le marché monétaire ont connu des évolutions à la baisse. Sur les guichets d'appel d'offre de la BCEAO, le taux d'intérêt moyen pondéré des opérations d'appels d'offres, à une semaine, s'est accru au cours du mois de novembre 2019, en ressortant à 3,42% contre 2,90% un mois plus tôt. Sur le marché interbancaire, le taux d’intérêt moyen des opérations est ressorti à 4,41% au mois de novembre 2019, après 4,35% le mois précédent, soit une hausse de 6 points de base.
L'analyse des conditions de banque à fin novembre 2019 indique une hausse du taux débiteur moyen, hors taxes et charges, qui est ressorti à 6,68% en novembre 2019, contre 6,61% en octobre 2019. Suivant la nature du débiteur, les taux d'intérêt ont augmenté, principalement, au niveau des concours à l'Etat et aux particuliers. L'accroissement du coût du crédit a touché les concours à la consommation et à l'habitation.
Au cours du mois de novembre 2019, la liquidité propre des banques s'est consolidée de 57,7 milliards, en lien essentiellement avec l'amélioration du solde des opérations avec l'Etat et des autres facteurs nets. Cette situation a été atténuée par les sorties nettes de ressources vers l'extérieur réalisées par le système bancaire.
La situation monétaire de l’Union à fin novembre 2019 est marquée par une progression, en glissement annuel, de la masse monétaire (+11,4%). Cette évolution est portée par l'accroissement des créances des institutions de dépôt sur les secteurs résidents (+2.707,3 milliards) et leurs acquisitions nets d'actifs extérieurs (+1.135,6 milliards). Les créances intérieures ont progressé, en glissement annuel, de 9,2%, pour s'établir à 31.981,2 milliards, en liaison avec la hausse des créances sur l'économie (+1.976,4 milliards) et des créances sur les administrations publiques centrales (APUC) (+730,9 milliards). Les Actifs Extérieurs Nets (AEN) des institutions de dépôt de l'Union ont augmenté de 1.135,6 milliards, soit 24,1%, en liaison essentiellement avec l'accroissement des AEN de la BCEAO (+1.109,8 milliards). En effet, les réserves officielles de change de la Banque Centrale se sont accrus de 1.197,2 milliards au cours de la période.
Aux États-Unis, l'activité du secteur manufacturier s'est contractée en novembre 2019. Dans la zone euro, la croissance de l'activité des entreprises s'est repliée, soit le dixième mois consécutif. En revanche, la croissance des services s'est accélérée. En France, malgré les craintes suscitées par le mouvement de grève dans les transports pour protester contre la réforme du gouvernement, l'activité des services s'est accélérée en novembre 2019. Au Royaume-Uni en raison des incertitudes liées au Brexit, l'économie court le risque d'une récession, la première depuis la crise financière mondiale. Au Japon et en Chine, l'activité dans le secteur manufacturier s'est également contractée.
La plupart des banques centrales des pays avancés, émergents et des sous-régions ouest africaine et centrale ont maintenu inchangée l’orientation de leur politique monétaire, à l'exception de celles du Mexique, de la Russie, de l'Islande et de la Chine.
Les cours des matières premières échangés par les pays de l'UEMOA ont augmenté en novembre 2019, à l'exception de ceux de la noix de cajou, de l'or et du maïs.
Les marchés financiers mondiaux ont connu au cours du mois de novembre 2019 des évolutions contrastées, dans un contexte marqué par la poursuite du ralentissement de l'économie mondiale, le pessimisme des investisseurs sur l'issue des négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, les incertitudes liées au Brexit ainsi que des tentions géopolitiques au Moyen-Orient. Ainsi, l'euro a reculé par rapport au yen japonais, au dollar des Etats-Unis et au franc suisse ainsi que face aux monnaies des pays émergents.
Au niveau du marché de l'Afrique de l'Ouest, sur la base des données officielles compilées par l'AMAO, le franc CFA s'est renforcé face aux principales monnaies des pays, à l'exception du dollar libérien. Les hausses les plus importantes ont été enregistrées par rapport au leone sierra leonais, au cedi ghanéen et au franc guinéen.
Au niveau de l'UEMOA, les indicateurs récents de conjoncture confirment la poursuite de la tendance haussière de l'activité économique au titre du mois de novembre 2019, à un rythme soutenu. L'indicateur du climat des affaires situe la dynamique des économies de l'Union dans la phase d'expansion, en ressortant en nette accélération.
L'indice harmonisé des prix à la consommation a baissé, en glissement annuel, de -0,5% à fin novembre 2019, après une réalisation de -0,9% le mois précédent. La poursuite de la tendance baissière du niveau général des prix est imprimée par le repli des prix des produits alimentaires dans la plupart des pays de l'Union, notamment les céréales locales dans les pays sahéliens enclavés.
Au cours du mois sous revue, les taux d'intérêt sur le marché monétaire ont connu des évolutions à la baisse. Sur les guichets d'appel d'offre de la BCEAO, le taux d'intérêt moyen pondéré des opérations d'appels d'offres, à une semaine, s'est accru au cours du mois de novembre 2019, en ressortant à 3,42% contre 2,90% un mois plus tôt. Sur le marché interbancaire, le taux d’intérêt moyen des opérations est ressorti à 4,41% au mois de novembre 2019, après 4,35% le mois précédent, soit une hausse de 6 points de base.
L'analyse des conditions de banque à fin novembre 2019 indique une hausse du taux débiteur moyen, hors taxes et charges, qui est ressorti à 6,68% en novembre 2019, contre 6,61% en octobre 2019. Suivant la nature du débiteur, les taux d'intérêt ont augmenté, principalement, au niveau des concours à l'Etat et aux particuliers. L'accroissement du coût du crédit a touché les concours à la consommation et à l'habitation.
Au cours du mois de novembre 2019, la liquidité propre des banques s'est consolidée de 57,7 milliards, en lien essentiellement avec l'amélioration du solde des opérations avec l'Etat et des autres facteurs nets. Cette situation a été atténuée par les sorties nettes de ressources vers l'extérieur réalisées par le système bancaire.
La situation monétaire de l’Union à fin novembre 2019 est marquée par une progression, en glissement annuel, de la masse monétaire (+11,4%). Cette évolution est portée par l'accroissement des créances des institutions de dépôt sur les secteurs résidents (+2.707,3 milliards) et leurs acquisitions nets d'actifs extérieurs (+1.135,6 milliards). Les créances intérieures ont progressé, en glissement annuel, de 9,2%, pour s'établir à 31.981,2 milliards, en liaison avec la hausse des créances sur l'économie (+1.976,4 milliards) et des créances sur les administrations publiques centrales (APUC) (+730,9 milliards). Les Actifs Extérieurs Nets (AEN) des institutions de dépôt de l'Union ont augmenté de 1.135,6 milliards, soit 24,1%, en liaison essentiellement avec l'accroissement des AEN de la BCEAO (+1.109,8 milliards). En effet, les réserves officielles de change de la Banque Centrale se sont accrus de 1.197,2 milliards au cours de la période.