(Ecofinance.sn Dakar) - L’ambition des autorités algériennes est de multiplier par cinq la fréquentation touristique annuelle du pays d’ici 2030. Elles ont pris des mesures incitatives pour la relance des investissements dans le tourisme, selon Rachid Cheloufi, directeur de l’Office national du tourisme. « Il s’agit de favoriser les investissements dans les infrastructures d’accueil pour le tourisme. Ce sont des mesures fiscales et parafiscales. Des mesures incitatives comme la mise à la disposition des porteurs de projets d’assiettes foncières, pour pouvoir réaliser leurs projets. Ce qui représentait une contrainte auparavant. Avoir un terrain pour réaliser un projet, c’était la croix et la bannière. »
A côté des mesures incitatives pour les investissements privés, souligne le président-directeur général (PDG) de la Chaîne El Aurassi (un établissement hôtelier public), Abdelkader Lamri, l’Algérie a entrepris de « revoir et de remettre en l’état le parc qui existait déjà, parce qu’il avait un peu vieilli. Ce sont ces établissements-là qui sont en train d’être rénovés aujourd’hui. 70% sont presque finis et le reste est en chantier. »
Développer le tourisme dans le désert face au déclin du tourisme balnéaire
L’Algérie veut donc attirer plusieurs millions de touristes chaque année, au même titre que l’Egypte, le Maroc ou la Tunisie. Rachid Cheloufi précise qu’en 2016, la fréquentation a été de « 2,5 millions de touristes, dont à peu près 1 million de touristes étrangers. Nous tablons sur un chiffre de 10 millions de touristes en 2030. »
Est-ce un objectif réaliste ? Ce qui est sûr, c'est que le pays a des atouts touristiques importants, selon Abdelkader Lamri. « Il n’y a pas que le nord de l’Algérie. Nous avons un immense territoire au sud, nous avons d’ailleurs plusieurs sud. Nous avons donc le pays moyen, c’est-à-dire les portes du désert, où il y a de très beaux hôtels qui ont été rénovés, où beaucoup de privés sont en train également de construire de très jolis établissements et nous sommes en train de reconstituer le circuit des oasis, qui connaissait un succès important [il y a quelques années]. Voilà pour le côté est. Et pour le côté ouest, on a le circuit de la Sawa et nous avons le Grand Sud, le Tassili et c’est très joli », explique-t-il.
Les professionnels du tourisme en Algérie reconnaissent avoir perdu beaucoup de terrain au niveau du tourisme balnéaire et veulent miser sur la relance du tourisme dans le désert.
A côté des mesures incitatives pour les investissements privés, souligne le président-directeur général (PDG) de la Chaîne El Aurassi (un établissement hôtelier public), Abdelkader Lamri, l’Algérie a entrepris de « revoir et de remettre en l’état le parc qui existait déjà, parce qu’il avait un peu vieilli. Ce sont ces établissements-là qui sont en train d’être rénovés aujourd’hui. 70% sont presque finis et le reste est en chantier. »
Développer le tourisme dans le désert face au déclin du tourisme balnéaire
L’Algérie veut donc attirer plusieurs millions de touristes chaque année, au même titre que l’Egypte, le Maroc ou la Tunisie. Rachid Cheloufi précise qu’en 2016, la fréquentation a été de « 2,5 millions de touristes, dont à peu près 1 million de touristes étrangers. Nous tablons sur un chiffre de 10 millions de touristes en 2030. »
Est-ce un objectif réaliste ? Ce qui est sûr, c'est que le pays a des atouts touristiques importants, selon Abdelkader Lamri. « Il n’y a pas que le nord de l’Algérie. Nous avons un immense territoire au sud, nous avons d’ailleurs plusieurs sud. Nous avons donc le pays moyen, c’est-à-dire les portes du désert, où il y a de très beaux hôtels qui ont été rénovés, où beaucoup de privés sont en train également de construire de très jolis établissements et nous sommes en train de reconstituer le circuit des oasis, qui connaissait un succès important [il y a quelques années]. Voilà pour le côté est. Et pour le côté ouest, on a le circuit de la Sawa et nous avons le Grand Sud, le Tassili et c’est très joli », explique-t-il.
Les professionnels du tourisme en Algérie reconnaissent avoir perdu beaucoup de terrain au niveau du tourisme balnéaire et veulent miser sur la relance du tourisme dans le désert.