Jean Claude Mimran au milieu.
Il en a fait la confidence dans une interview accordée à ‘’Jeune Afrique’’. Au magazine panafricain qui lui demande s’il envisage d’investir, notamment dans la farine ou le sucre, le patron de la CSS a répondu : «Pas pour l’instant. Je suis fixé sur l’objectif KT200 [un programme qui vise à augmenter la production de la CSS à 200 000 tonnes à l’horizon 2020]».
Il poursuit en disant qu’il aura ensuite «beaucoup plus de temps de libre, de tranquillité» et que «le cash-flow [flux de trésorerie] va commencer à rentrer et sera disponible pour d’autres investissements».
Sur le futur de son groupe dans cinq ans, il prédit «qu’il aura pratiquement doublé de taille, porté par le sucre et par la farine qui va se réorganiser». Il annonce même que «certains meuniers vont finir par disparaître, parce que la concurrence sur les prix est ridicule» et que «la minoterie va aussi se développer, ne serait ce qu’en raison de l’accroissement démographique ». Selon lui, «il y aura des opportunités dans les autres pays africains».
Le patron de la CSS ajoute qu’il ne se retirera «jamais», expliquant que partir serait «mourir» en fait. «Mais je tiens à leur laisser la barre le plus tôt possible pour qu’ils [mes enfants] se fassent les dents pendant que je suis encore là. Et moi je m’amuserai dans d’autres diversifications, je ferai autre chose.»
Le constructeur américain vient de réaliser plusieurs investissements pour réaliser cet objectif. Il compte proposer des voitures autonomes pour les services de transport comme Uber d’ici cinq ans.
« Ford produira en série des véhicules capables de circuler de manière totalement autonome d'ici cinq ans. Pas de volant. Pas de pédale d'accélération. Pas de pédale de frein. Un conducteur ne sera pas requis. » La promesse émane de Mark Fields, le PDG du constructeur américain, dans un message posté mardi sur le site Medium. Ce n'est pas la première fois qu'il affiche clairement ses ambitions. Optimiste, il estimait même en janvier dernier dans « Les Echos » que les premières voitures « fonctionnant sans aucune intervention humaine seront commercialisées dans les quatre ans qui viennent ».
Mardi, Ford vient de rendre un peu plus concrètes ses objectifs en annonçant qu'il comptait proposer en 2021 un véhicule entièrement autonome à des flottes de transport à la demande telles que celle de Lyft ou d'Uber - ces deux derniers travaillent d'ailleurs chacun de son côté sur leurs propres projets dans ce domaine. Le grand public, lui, devra attendre 2025 voire au-delà pour pouvoir monter dans un véhicule autonome dépourvu de volant et de pédalier, selon Raj Nair, directeur technique de Ford.
Investissements et partenariats en série
Le groupe vient en tout cas de réaliser plusieurs mouvements en direction de la voiture autonome. Mardi, Ford a d'abord signé un chèque commun de 150 millions de dollars (133 millions d'euros) avec le géant chinois de l'Internet Baidu pour investir dans la société Velodyne, qui développe des capteurs laser permettant à un véhicule de « voir » l'environnement autour de lui dans un rayon de 200 mètres. Baidu diversifie ses options puisque le groupe est déjà partenaire de BMW pour développer des véhicules autonomes en Chine.
Puis, le même jour, l'américain a annoncé l'acquisition de SAIPS, un groupe israélien spécialisé dans l'intelligence artificielle - sans préciser le montant -, a révélé un accord de licence exclusif avec la société Nirenberg Neuroscience - qui promet une « intelligence de type humaine aux véhicules autonomes » -, avant d'annoncer une extension de son centre de recherche dans la Silicon Valley, qui verra ses effectifs doubler pour en faire un véritable « campus ».
Interrogations sur la sécurité
Autant d'annonces qui suivent celles déjà dévoilées ces derniers mois : en mai, il a injecté 180 millions de dollars dans Pivotal, spécialisée dans les logiciels pouvant entre autres servir pour les voitures connectées, et en juillet il a participé à une levée de fonds de Civil Maps, qui utilise l'intelligence artificielle pour faire de la cartographie 3D en haute définition.
Ford fait partie, aux côtés notamment du géant Alphabet (Google), des constructeurs qui ont choisi de ne pas passer par l'étape d'une voiture semi-autonome et qui veulent proposer directement un véhicule sans conducteur. Ce qui ne manque pas de soulever de nouveau les questions de sécurité et de législation liées à ces nouveaux types de véhicules : Tesla doit actuellement faire face aux premiers accidents - dont un mortel - impliquant ses véhicules roulant en Autopilot, son mode de conduite semi-autonome.
La prochaine décennie sera définie par l'automatisation de l'automobile.
Pour améliorer encore son système, Ford compte tripler d'ici à 2017 le nombre de véhicules de test (pour le porter à 90 environ) en circulation aux Etats-Unis. D'autre part, les grands acteurs se sont déjà réunis en un lobby commun aux Etats-Unis pour « promouvoir la sécurité et les avantages des véhicules sans conducteur » et faire évoluer la législation : celui-ci compte notamment Ford, General Motors, Lyft, Uber, Google ou encore Volvo Cars...
« La prochaine décennie sera définie par l'automatisation de l'automobile », a affirmé Mark Fields, se disant convaincu que « les véhicules autonomes auront un impact aussi important sur la société que la chaîne d'assemblage de Ford il y a un siècle ».
Kolda, 17 Aout (APS) – Le mot d’ordre de grève lancé ce mercredi par le Collectif des transporteurs et conducteurs du Sénégal (CTCS) a été suivi à la gare routière de Kolda, dont l’activité était au point mort dans la journée.
Contrairement aux jours ordinaires où l’effervescence était à son comble, ce mercredi, seuls quelques commerçants et chauffeurs étaient visibles sur les lieux.
‘’Nous avons observé le mot d’ordre, il n’y a aucun départ de véhicule ici. Et nous sommes à l’écoute de nos responsables. Si une solution est trouvée, la grève s’arrête. Si c’est le contraire, nous allons poursuivre le mouvement’’, a déclaré Yaya Diallo, président du Regroupement des chauffeurs et transporteurs de la région de Kolda.
Il a rappelé que ce mouvement d’humeur était lié aux 27 points de revendication mis sur la table du gouvernement, citant entre autres les ‘’tracasseries douanières’’ et le ‘’transport transfrontalier’’.
Du côté des populations, c’est avec beaucoup de peine qu’est vécu le mouvement d’humeur des transporteurs et chauffeurs.
La mobilité interurbaine est en effet totalement paralysée dans la région de Kolda.
MG
Dakar, 17 août (APS) - Le Sénégal a fait ‘’des pas importants’’ dans la lutte contre le tabac, à travers l’adoption, en 2014, d’une loi sur le tabac et la signature, cette année, de ses décrets d’application par le chef de l’Etat, Macky Sall, a affirmé mercredi le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck.
La loi sur le tabac est relative à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac. Les décrets de sa mise en oeuvre ont été signés par le président de la République Macky Sall, le 26 juillet dernier. Une signature qui intervient deux ans après l’adoption de la loi par les députés.
S’exprimant lors d’une conférence de presse sur les décrets d’application de cette loi, Awa Marie Coll Seck souligne qu’au Sénégal, des ‘’actes très importants ont été posés dans la perspective d’une mise en œuvre efficace de cette nouvelle législation’’.
‘’De 2013 à 2015, une coalition gouvernement-parlement-société civile a été mise en place avec une forte mobilisation et formation des membres de la coalition de l’adoption de la loi anti-tabac’’, a-t-elle dit.
De février à juillet 2015, un Comité national de lutte contre le tabac par arrêté ministériel, des comités régionaux et des plans d’action régionaux ont été installés, comme a aussi été créé un Programme national de lutte contre le tabac.
En mai 2016, il y a eu la signature d’une convention de financement d’un montant de cent mille dollars US pour la mise en œuvre de la loi entre le ministère de la Santé et la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique.
En juin 2016, l’Assemblée nationale a voté et adopté le Projet de loi portant sur le protocole visant à interdire le commerce illicite des produits du tabac avant la signature des décrets d’application de la loi par le chef de l’Etat.
‘’L’adoption du décret portant application de la loi en 2014 au Sénégal constitue une étape majeure dans la politique nationale de protection de la santé des populations’’, selon Awa Marie Coll Seck.
Elle invite à une synergie des stratégies nationales et internationales pour des solutions efficaces, adaptées et globales et une appropriation par la population de la lutte contre cette ‘’épidémie qui constitue un problème mondial aux conséquences graves pour la santé publique’’.
Le tabac au Sénégal est dorénavant interdit dans les lieux publics et sa vente aux mineurs, prohibée, de même que la vente de cigarettes à 200 mètres des établissements scolaires et des hôpitaux. La loi prévoit aussi l'interdiction de toute publicité directe ou indirecte pour le tabac.
Selon le coordonnateur du Programme national de lutte contre le tabac, Oumar Bâ, les propriétaires d’hôtel, de restaurant, etc. disposent de neuf mois pour interdire la cigarette dans leurs locaux, ou, à défaut, aménager des espaces dédiés. Les entreprises de tabac ont six mois pour se conformer à la loi.
Il précise qu'elles doivent aussi ajouter à leurs paquets de cigarettes des messages et des images sur les risques de cancer et d’autres maladies pour avertir les consommateurs.
Il poursuit en disant qu’il aura ensuite «beaucoup plus de temps de libre, de tranquillité» et que «le cash-flow [flux de trésorerie] va commencer à rentrer et sera disponible pour d’autres investissements».
Sur le futur de son groupe dans cinq ans, il prédit «qu’il aura pratiquement doublé de taille, porté par le sucre et par la farine qui va se réorganiser». Il annonce même que «certains meuniers vont finir par disparaître, parce que la concurrence sur les prix est ridicule» et que «la minoterie va aussi se développer, ne serait ce qu’en raison de l’accroissement démographique ». Selon lui, «il y aura des opportunités dans les autres pays africains».
Le patron de la CSS ajoute qu’il ne se retirera «jamais», expliquant que partir serait «mourir» en fait. «Mais je tiens à leur laisser la barre le plus tôt possible pour qu’ils [mes enfants] se fassent les dents pendant que je suis encore là. Et moi je m’amuserai dans d’autres diversifications, je ferai autre chose.»
Le constructeur américain vient de réaliser plusieurs investissements pour réaliser cet objectif. Il compte proposer des voitures autonomes pour les services de transport comme Uber d’ici cinq ans.
« Ford produira en série des véhicules capables de circuler de manière totalement autonome d'ici cinq ans. Pas de volant. Pas de pédale d'accélération. Pas de pédale de frein. Un conducteur ne sera pas requis. » La promesse émane de Mark Fields, le PDG du constructeur américain, dans un message posté mardi sur le site Medium. Ce n'est pas la première fois qu'il affiche clairement ses ambitions. Optimiste, il estimait même en janvier dernier dans « Les Echos » que les premières voitures « fonctionnant sans aucune intervention humaine seront commercialisées dans les quatre ans qui viennent ».
Mardi, Ford vient de rendre un peu plus concrètes ses objectifs en annonçant qu'il comptait proposer en 2021 un véhicule entièrement autonome à des flottes de transport à la demande telles que celle de Lyft ou d'Uber - ces deux derniers travaillent d'ailleurs chacun de son côté sur leurs propres projets dans ce domaine. Le grand public, lui, devra attendre 2025 voire au-delà pour pouvoir monter dans un véhicule autonome dépourvu de volant et de pédalier, selon Raj Nair, directeur technique de Ford.
Investissements et partenariats en série
Le groupe vient en tout cas de réaliser plusieurs mouvements en direction de la voiture autonome. Mardi, Ford a d'abord signé un chèque commun de 150 millions de dollars (133 millions d'euros) avec le géant chinois de l'Internet Baidu pour investir dans la société Velodyne, qui développe des capteurs laser permettant à un véhicule de « voir » l'environnement autour de lui dans un rayon de 200 mètres. Baidu diversifie ses options puisque le groupe est déjà partenaire de BMW pour développer des véhicules autonomes en Chine.
Puis, le même jour, l'américain a annoncé l'acquisition de SAIPS, un groupe israélien spécialisé dans l'intelligence artificielle - sans préciser le montant -, a révélé un accord de licence exclusif avec la société Nirenberg Neuroscience - qui promet une « intelligence de type humaine aux véhicules autonomes » -, avant d'annoncer une extension de son centre de recherche dans la Silicon Valley, qui verra ses effectifs doubler pour en faire un véritable « campus ».
Interrogations sur la sécurité
Autant d'annonces qui suivent celles déjà dévoilées ces derniers mois : en mai, il a injecté 180 millions de dollars dans Pivotal, spécialisée dans les logiciels pouvant entre autres servir pour les voitures connectées, et en juillet il a participé à une levée de fonds de Civil Maps, qui utilise l'intelligence artificielle pour faire de la cartographie 3D en haute définition.
Ford fait partie, aux côtés notamment du géant Alphabet (Google), des constructeurs qui ont choisi de ne pas passer par l'étape d'une voiture semi-autonome et qui veulent proposer directement un véhicule sans conducteur. Ce qui ne manque pas de soulever de nouveau les questions de sécurité et de législation liées à ces nouveaux types de véhicules : Tesla doit actuellement faire face aux premiers accidents - dont un mortel - impliquant ses véhicules roulant en Autopilot, son mode de conduite semi-autonome.
La prochaine décennie sera définie par l'automatisation de l'automobile.
Pour améliorer encore son système, Ford compte tripler d'ici à 2017 le nombre de véhicules de test (pour le porter à 90 environ) en circulation aux Etats-Unis. D'autre part, les grands acteurs se sont déjà réunis en un lobby commun aux Etats-Unis pour « promouvoir la sécurité et les avantages des véhicules sans conducteur » et faire évoluer la législation : celui-ci compte notamment Ford, General Motors, Lyft, Uber, Google ou encore Volvo Cars...
« La prochaine décennie sera définie par l'automatisation de l'automobile », a affirmé Mark Fields, se disant convaincu que « les véhicules autonomes auront un impact aussi important sur la société que la chaîne d'assemblage de Ford il y a un siècle ».
Kolda, 17 Aout (APS) – Le mot d’ordre de grève lancé ce mercredi par le Collectif des transporteurs et conducteurs du Sénégal (CTCS) a été suivi à la gare routière de Kolda, dont l’activité était au point mort dans la journée.
Contrairement aux jours ordinaires où l’effervescence était à son comble, ce mercredi, seuls quelques commerçants et chauffeurs étaient visibles sur les lieux.
‘’Nous avons observé le mot d’ordre, il n’y a aucun départ de véhicule ici. Et nous sommes à l’écoute de nos responsables. Si une solution est trouvée, la grève s’arrête. Si c’est le contraire, nous allons poursuivre le mouvement’’, a déclaré Yaya Diallo, président du Regroupement des chauffeurs et transporteurs de la région de Kolda.
Il a rappelé que ce mouvement d’humeur était lié aux 27 points de revendication mis sur la table du gouvernement, citant entre autres les ‘’tracasseries douanières’’ et le ‘’transport transfrontalier’’.
Du côté des populations, c’est avec beaucoup de peine qu’est vécu le mouvement d’humeur des transporteurs et chauffeurs.
La mobilité interurbaine est en effet totalement paralysée dans la région de Kolda.
MG
Dakar, 17 août (APS) - Le Sénégal a fait ‘’des pas importants’’ dans la lutte contre le tabac, à travers l’adoption, en 2014, d’une loi sur le tabac et la signature, cette année, de ses décrets d’application par le chef de l’Etat, Macky Sall, a affirmé mercredi le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck.
La loi sur le tabac est relative à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac. Les décrets de sa mise en oeuvre ont été signés par le président de la République Macky Sall, le 26 juillet dernier. Une signature qui intervient deux ans après l’adoption de la loi par les députés.
S’exprimant lors d’une conférence de presse sur les décrets d’application de cette loi, Awa Marie Coll Seck souligne qu’au Sénégal, des ‘’actes très importants ont été posés dans la perspective d’une mise en œuvre efficace de cette nouvelle législation’’.
‘’De 2013 à 2015, une coalition gouvernement-parlement-société civile a été mise en place avec une forte mobilisation et formation des membres de la coalition de l’adoption de la loi anti-tabac’’, a-t-elle dit.
De février à juillet 2015, un Comité national de lutte contre le tabac par arrêté ministériel, des comités régionaux et des plans d’action régionaux ont été installés, comme a aussi été créé un Programme national de lutte contre le tabac.
En mai 2016, il y a eu la signature d’une convention de financement d’un montant de cent mille dollars US pour la mise en œuvre de la loi entre le ministère de la Santé et la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique.
En juin 2016, l’Assemblée nationale a voté et adopté le Projet de loi portant sur le protocole visant à interdire le commerce illicite des produits du tabac avant la signature des décrets d’application de la loi par le chef de l’Etat.
‘’L’adoption du décret portant application de la loi en 2014 au Sénégal constitue une étape majeure dans la politique nationale de protection de la santé des populations’’, selon Awa Marie Coll Seck.
Elle invite à une synergie des stratégies nationales et internationales pour des solutions efficaces, adaptées et globales et une appropriation par la population de la lutte contre cette ‘’épidémie qui constitue un problème mondial aux conséquences graves pour la santé publique’’.
Le tabac au Sénégal est dorénavant interdit dans les lieux publics et sa vente aux mineurs, prohibée, de même que la vente de cigarettes à 200 mètres des établissements scolaires et des hôpitaux. La loi prévoit aussi l'interdiction de toute publicité directe ou indirecte pour le tabac.
Selon le coordonnateur du Programme national de lutte contre le tabac, Oumar Bâ, les propriétaires d’hôtel, de restaurant, etc. disposent de neuf mois pour interdire la cigarette dans leurs locaux, ou, à défaut, aménager des espaces dédiés. Les entreprises de tabac ont six mois pour se conformer à la loi.
Il précise qu'elles doivent aussi ajouter à leurs paquets de cigarettes des messages et des images sur les risques de cancer et d’autres maladies pour avertir les consommateurs.