Investissements directs étrangers-Burkina Faso : chute importante des opérations


Rédigé le 3 Janvier 2021 à 19:20 | 0 commentaire(s) modifié le 4 Janvier 2021 16:39


(Equonet-Dakar) – Au Burkina, les entrées nettes de ressources financières se sont repliées de 25.623 millions en 2019 après avoir été de 111.480 millions en 2018.


Les opérations d'investissements directs étrangers (Ide), c'est-à-dire les investissements étrangers dont le montant représente au moins 10,0 pour cent du capital de la société réceptrice, se sont soldées par des entrées nettes de ressources financières de 85.858 millions en 2019, après des entrées nettes de 111.480 millions en 2018, soit un repli de 25.623 millions.

Les entrées d'Ide sont expliquées exclusivement par les transactions sur les titres de participation (130.206 millions), les transactions portant sur les instruments de dette s'étant traduites par une sortie nette de capitaux de 44.349 millions. La progression des opérations sur les titres de participation est imprimée par les nouvelles acquisitions par des non-résidents à hauteur de 78.582 millions et les réinvestissements de bénéfices dans les entreprises d'investissement pour 58.763 millions. Parallèlement, des acteurs résidents ont acquis des nouveaux titres de participation ou réinvesti leurs bénéfices dans des sociétés non-résidentes pour un montant de 7.138 millions.

Les investissements directs couvrent les opérations effectuées par des investisseurs résidant dans une économie afin d’acquérir, d’accroître ou de liquider un intérêt durable dans une entreprise résidant dans une autre économie et de détenir ou de liquider une influence dans sa gestion.

Les principaux pays de provenance des Ide entrant sous forme de participations au Burkina Faso en 2019 sont la Russie, avec un encours de 233,4 milliards, le Canada, avec un encours de 194,8 milliards, la Barbade avec un encours de 178,0 milliards, la France avec un encours de 124,5 milliards, la Côte d'Ivoire, avec un encours de 107,4 milliard et le Togo avec un encours de 41,7 milliards.

En ce qui concerne les Ide sous forme d'instruments de dette, le principal pays prêteur est la Barbade avec un encours de 293,5 milliards. Elle est suivie du Canada, des Iles Bermudes, de l'Australie et du Royaume-Uni.

S'agissant des Ide sortants, les participations sont effectuées essentiellement dans les pays de l'Uemoa, notamment le Sénégal, suivi de la Côte d'Ivoire, du Bénin, du Togo et du Mali. Les créances sur les non-résidents sont concentrées sur le Canada, le Mali, la France et les Iles Caïmans.

En ce qui concerne les opérations sur les instruments de dette, les engagements nets des entreprises résidentes, notamment les sociétés minières vis-à-vis de leurs maison-mères, se sont réduits de 41.859 millions. Ceci indique qu'elles ont enregistré plus de remboursements que de nouveaux prêts. Parallèlement, les entités résidentes ont prêté 2.490 millions à leurs entreprises d'investissement direct.
 
Ndakhté M. Gaye avec Bceao


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