Importations de biens au Sénégal 2019.
Les achats de biens à l’étranger sont évalués à plus de 4.000 milliards (Mds) FCfa en 2019. La croissance des importations a été limitée à un peu plus de 6 pour cent contre 16 pour cent un an auparavant, suite essentiellement au reflux des cours internationaux des matières premières, notamment le prix du baril de pétrole et à la baisse des importations de produits alimentaires (riz). Pour leur part, les acquisitions de biens d'équipement ont augmenté, en relation avec le contenu en importations des projets d'investissement.
Et c’est le continent européen qui continue de consolider sa place de premier fournisseur du Sénégal, en couvrant plus de 55 pour cent des acquisitions en provenance de l'étranger contre un peu plus de 46 pour cent en 2018.
En particulier, l'Union européenne (Ue) a fourni plus de 2.000 Mds des approvisionnements contre plus d’un milliard en 2018. Au sein de l'Ue, la France est le premier fournisseur du Sénégal. Les achats de biens, sur ce marché, ont atteint plus de 800 Mds en 2019 contre plus de 500 Mds un an auparavant. L'accroissement des importations en provenance de la France est imputable à celle des biens d'équipement, en particulier ceux relatifs aux véhicules sur voies ferrées.
En dépit d'un léger repli de ses parts de marché, le continent asiatique a fourni un peu plus de 25 pour cent des importations du Sénégal contre 28 pour cent. Le recul des ordres d'achat, sur ce continent, a concerné principalement l'Inde dont les parts de marché ont diminué de 3 points de pourcentage, ses ventes étant passées de près de 289 Mds en 2018 à un peu plus de 162 Mds en 2019.
La part du continent africain dans les importations totales a diminué de 6,1 points de pourcentage. Les acquisitions en provenance de ce continent sont chiffrées à plus 619 Mds en 2019 contre plus de 858 Mds en 2018. Pour leur part, les importations en provenance de la zone CEDEAO ont baissé de plus de 21pour cent, en liaison avec le repli des approvisionnements en hydrocarbures non raffinés au Nigeria, principal fournisseur du Sénégal au sein de la zone. Les achats de biens en provenance de l'UEMOA se sont repliés plus de 3 pour cent.
L’analyse des importations par groupes de produits fait ressortir notamment un fléchissement des factures pétrolière et alimentaire, un ralentissement des achats de biens intermédiaires et une hausse des acquisitions de biens d'équipement.
Les importations de produits pétroliers ont suivi le repli des cours du baril de pétrole, favorisé par une décélération de la demande mondiale. Dans ce contexte, les achats de pétrole brut ont diminué de plus de 20 pour se situer à un peu plus de 211 Mds en 2019.
A la faveur du mouvement baissier des cours mondiaux et tenant compte de la demande intérieure de produits finis, les quantités ont augmenté en lien avec l'activité de raffinage. Au total, les acquisitions de produits finis, nets des exportations, se sont repliées en passant de près 381 Mds en 2018 à près 354 Mds en 2019.
En 2019, les importations de produits alimentaires, ont fléchi à près 699 Mds. Elles représentent plus de16 pour cent des achats de marchandises générales. La facture alimentaire s'est ressentie de la baisse des approvisionnements en riz qui sont passés de plus de 238 Mds à plus de 177 Mds.
En revanche, il a été relevé un accroissement des achats de blé, de sucre et des autres produits alimentaires ainsi qu'une relative stabilité des commandes de produits laitiers.
Les acquisitions de biens d'équipement constituent plus de 24 pour cent des importations contre plus de 21pour cent en 2018. Elles sont composées de matériels de transport, de machines et moteurs ainsi que d'autres produits.
Les achats de biens d'équipement sont évalués à plus 1.000 Mds en 2019 contre plus de 860 Mds l'année précédente. Le rythme d'importations au cours de la période sous revue reflète notamment les acquisitions de biens d'équipement dans le cadre du projet Train express régional (Ter).
Et c’est le continent européen qui continue de consolider sa place de premier fournisseur du Sénégal, en couvrant plus de 55 pour cent des acquisitions en provenance de l'étranger contre un peu plus de 46 pour cent en 2018.
En particulier, l'Union européenne (Ue) a fourni plus de 2.000 Mds des approvisionnements contre plus d’un milliard en 2018. Au sein de l'Ue, la France est le premier fournisseur du Sénégal. Les achats de biens, sur ce marché, ont atteint plus de 800 Mds en 2019 contre plus de 500 Mds un an auparavant. L'accroissement des importations en provenance de la France est imputable à celle des biens d'équipement, en particulier ceux relatifs aux véhicules sur voies ferrées.
En dépit d'un léger repli de ses parts de marché, le continent asiatique a fourni un peu plus de 25 pour cent des importations du Sénégal contre 28 pour cent. Le recul des ordres d'achat, sur ce continent, a concerné principalement l'Inde dont les parts de marché ont diminué de 3 points de pourcentage, ses ventes étant passées de près de 289 Mds en 2018 à un peu plus de 162 Mds en 2019.
La part du continent africain dans les importations totales a diminué de 6,1 points de pourcentage. Les acquisitions en provenance de ce continent sont chiffrées à plus 619 Mds en 2019 contre plus de 858 Mds en 2018. Pour leur part, les importations en provenance de la zone CEDEAO ont baissé de plus de 21pour cent, en liaison avec le repli des approvisionnements en hydrocarbures non raffinés au Nigeria, principal fournisseur du Sénégal au sein de la zone. Les achats de biens en provenance de l'UEMOA se sont repliés plus de 3 pour cent.
L’analyse des importations par groupes de produits fait ressortir notamment un fléchissement des factures pétrolière et alimentaire, un ralentissement des achats de biens intermédiaires et une hausse des acquisitions de biens d'équipement.
Les importations de produits pétroliers ont suivi le repli des cours du baril de pétrole, favorisé par une décélération de la demande mondiale. Dans ce contexte, les achats de pétrole brut ont diminué de plus de 20 pour se situer à un peu plus de 211 Mds en 2019.
A la faveur du mouvement baissier des cours mondiaux et tenant compte de la demande intérieure de produits finis, les quantités ont augmenté en lien avec l'activité de raffinage. Au total, les acquisitions de produits finis, nets des exportations, se sont repliées en passant de près 381 Mds en 2018 à près 354 Mds en 2019.
En 2019, les importations de produits alimentaires, ont fléchi à près 699 Mds. Elles représentent plus de16 pour cent des achats de marchandises générales. La facture alimentaire s'est ressentie de la baisse des approvisionnements en riz qui sont passés de plus de 238 Mds à plus de 177 Mds.
En revanche, il a été relevé un accroissement des achats de blé, de sucre et des autres produits alimentaires ainsi qu'une relative stabilité des commandes de produits laitiers.
Les acquisitions de biens d'équipement constituent plus de 24 pour cent des importations contre plus de 21pour cent en 2018. Elles sont composées de matériels de transport, de machines et moteurs ainsi que d'autres produits.
Les achats de biens d'équipement sont évalués à plus 1.000 Mds en 2019 contre plus de 860 Mds l'année précédente. Le rythme d'importations au cours de la période sous revue reflète notamment les acquisitions de biens d'équipement dans le cadre du projet Train express régional (Ter).