L’entreprise basée au Canada, est un producteur privé de technologies d’énergie propre et fournisseur de solutions énergétiques durables utilisant un mélange innovant de systèmes photovoltaïques.
Présentée par les jeunes entrepreneurs nigérians Sherisse Alexander et Oluwole Ewéje, l’entreprise First WATT Renewables conduit son projet via un SPV (véhicule de financement créé dans le cadre d’une opération de titrisation) avec un « take-or-pay », soit un accord d’achat d’électricité indexé en dollars. L’énergie sera fournie comme un service à l’acheteur, qui fait des versements mensuels forfaitaires. Selon les initiateurs, le projet facilite la transition vers une production électrique verte et durable.
Autre projet récompensé, Sweep Ghana transforme les déchets énergétiques, notamment 20% d’ordures ménagères d’Accra et 15 MW d’électricité pour le réseau national. Également lauréat, le projet Dutch and Co contribue à combler le fossé entre l’offre et la demande d’électricité en Afrique. Il réduit la demande en installant des lampes LED à basse consommation et augmente l’offre énergétique avec l’énergie solaire PV.
«Il y a du travail de la part des candidats et leurs coaches. Il y a eu des projets à différentes phases de maturité. Mais pour nous, la question était la suivante : quel est le projet qui a le plus de chance d’obtenir de financement dans l’immédiat ? Nous avons eu plusieurs coups de cœur, plusieurs types de technologies dans plusieurs pays et nous avons dû faire un choix», a expliqué le jury, au moment de livrer son verdict. Huit projets étaient en lice, venant de Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo, du Cameroun et du Nigeria.
«WAFCCEF joue un rôle crucial dans la formation de la prochaine génération d'entrepreneurs de l'énergie propre sur le continent et sert de lien avec les initiatives d'investissement menées par la Banque africaine de développement et par d’autres institutions financières», a dit Daniel Schroth, directeur par intérim du département des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique de la Banque. «Dans le passé, nous avons soutenu d'autres lauréats du WAFCCEF par le biais du Fonds pour l'énergie durable en Afrique (SEFA) et nous espérons donc sélectionner quelques projets supplémentaires pour le pipeline de la Banque».
Lancé en 2013 par le Réseau consultatif sur le financement privé (PFAN), le concours WAFCCEF est organisé en partenariat avec la Banque africaine de développement, le Centre des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la CEDEAO (ECREEE), la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC-EBID) et la Société africaine des biocarburants et des énergies renouvelables (SABER-ABREC).
Le réseau du PFAN se compose de plus de 150 experts du financement climatique et de l'énergie propre dans le monde entier. Le programme est accueilli par l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) et le Partenariat pour les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique (REEEP) à Vienne. Il bénéficie également du soutien des gouvernements australien, japonais, norvégien, suédois et américain ainsi que du Kigali Cooling Efficiency Program (K-CEP).
«J’ai été très impressionné par la qualité des projets présentés. J’ai été également satisfait des réactions positives des investisseurs présents à l’évènement, attestant de la valeur ajoutée de l’approche du PFAN en matière de développement et financement de projets sur les énergies propres et le climat», a indiqué pour sa part, Albert Boateng, coordinateur du PFAN pour l’Afrique de l’Ouest.
La première édition du WAFCCEF avait été remportée par l’entreprise SMEFUNDS -GEB (« Small and Medium Entrepreneurship Fundamentals – Green Energy & Biofuels »), une start-up nigériane à l’origine de la première installation de production de combustibles de cuisson proposant de produire un gel bioéthanol pour cuisinière à partir de déchets végétaux. Cette compagnie a reçu en 2014 un don de 580000 dollars américains du SEFA pour financer des études techniques, des services de conseil juridique et financier et une évaluation complète de l'impact environnemental et social.
L’entreprise ivoirienne Ivoire Hydro Energy a été distinguée lors de la 2ème édition du concours en 2015. Elle avait soumis la conception, la construction et l’exploitation d’une centrale hydroélectrique de 44 MW sur le fleuve Bandama. L’an dernier, le premier prix de la 3ème édition est revenu à l’entrepriseMasada Waste Transformers, qui propose de déployer un réseau d’installations décentralisées de valorisation des déchets à travers Freetown, la capitale de Sierra Leone.
Présentée par les jeunes entrepreneurs nigérians Sherisse Alexander et Oluwole Ewéje, l’entreprise First WATT Renewables conduit son projet via un SPV (véhicule de financement créé dans le cadre d’une opération de titrisation) avec un « take-or-pay », soit un accord d’achat d’électricité indexé en dollars. L’énergie sera fournie comme un service à l’acheteur, qui fait des versements mensuels forfaitaires. Selon les initiateurs, le projet facilite la transition vers une production électrique verte et durable.
Autre projet récompensé, Sweep Ghana transforme les déchets énergétiques, notamment 20% d’ordures ménagères d’Accra et 15 MW d’électricité pour le réseau national. Également lauréat, le projet Dutch and Co contribue à combler le fossé entre l’offre et la demande d’électricité en Afrique. Il réduit la demande en installant des lampes LED à basse consommation et augmente l’offre énergétique avec l’énergie solaire PV.
«Il y a du travail de la part des candidats et leurs coaches. Il y a eu des projets à différentes phases de maturité. Mais pour nous, la question était la suivante : quel est le projet qui a le plus de chance d’obtenir de financement dans l’immédiat ? Nous avons eu plusieurs coups de cœur, plusieurs types de technologies dans plusieurs pays et nous avons dû faire un choix», a expliqué le jury, au moment de livrer son verdict. Huit projets étaient en lice, venant de Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo, du Cameroun et du Nigeria.
«WAFCCEF joue un rôle crucial dans la formation de la prochaine génération d'entrepreneurs de l'énergie propre sur le continent et sert de lien avec les initiatives d'investissement menées par la Banque africaine de développement et par d’autres institutions financières», a dit Daniel Schroth, directeur par intérim du département des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique de la Banque. «Dans le passé, nous avons soutenu d'autres lauréats du WAFCCEF par le biais du Fonds pour l'énergie durable en Afrique (SEFA) et nous espérons donc sélectionner quelques projets supplémentaires pour le pipeline de la Banque».
Lancé en 2013 par le Réseau consultatif sur le financement privé (PFAN), le concours WAFCCEF est organisé en partenariat avec la Banque africaine de développement, le Centre des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la CEDEAO (ECREEE), la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC-EBID) et la Société africaine des biocarburants et des énergies renouvelables (SABER-ABREC).
Le réseau du PFAN se compose de plus de 150 experts du financement climatique et de l'énergie propre dans le monde entier. Le programme est accueilli par l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) et le Partenariat pour les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique (REEEP) à Vienne. Il bénéficie également du soutien des gouvernements australien, japonais, norvégien, suédois et américain ainsi que du Kigali Cooling Efficiency Program (K-CEP).
«J’ai été très impressionné par la qualité des projets présentés. J’ai été également satisfait des réactions positives des investisseurs présents à l’évènement, attestant de la valeur ajoutée de l’approche du PFAN en matière de développement et financement de projets sur les énergies propres et le climat», a indiqué pour sa part, Albert Boateng, coordinateur du PFAN pour l’Afrique de l’Ouest.
La première édition du WAFCCEF avait été remportée par l’entreprise SMEFUNDS -GEB (« Small and Medium Entrepreneurship Fundamentals – Green Energy & Biofuels »), une start-up nigériane à l’origine de la première installation de production de combustibles de cuisson proposant de produire un gel bioéthanol pour cuisinière à partir de déchets végétaux. Cette compagnie a reçu en 2014 un don de 580000 dollars américains du SEFA pour financer des études techniques, des services de conseil juridique et financier et une évaluation complète de l'impact environnemental et social.
L’entreprise ivoirienne Ivoire Hydro Energy a été distinguée lors de la 2ème édition du concours en 2015. Elle avait soumis la conception, la construction et l’exploitation d’une centrale hydroélectrique de 44 MW sur le fleuve Bandama. L’an dernier, le premier prix de la 3ème édition est revenu à l’entrepriseMasada Waste Transformers, qui propose de déployer un réseau d’installations décentralisées de valorisation des déchets à travers Freetown, la capitale de Sierra Leone.