Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique.
Il ne faut pas se limiter aux frontières nationales pour traiter les menaces terroristes. Pour Benjamin Augé, chercheur associé aux programmes énergie et Afrique de l’institut français des relations internationales, il faut aller au-delà.
«Dans un monde de plus en plus globalisé, il est impossible de traiter les menaces terroristes en s’arrêtant aux frontières nationales. Il faudra réfléchir aux moyens et dispositifs à mettre en place pour favoriser les coopérations régionales et continentales sur la sécurisation des infrastructures, qui concernent souvent plusieurs Etats», a-t-il indiqué.
A cet effet, M. Augé, qui intervenait mardi à Dakar au panel sur la sécurisation des grands projets industriels et énergétiques africains organisé dans le cadre du forum international sur la paix et la sécurité en Afrique, a cité l’exemple de l’oléoduc Tchad-Cameroun qui, selon lui, sera bientôt étendu vers le Niger ou l’oléoduc entre l’Ouganda et le Kenya.
La sécurisation des grands projets industriels et énergétiques africains est considérée comme un enjeu majeur pour les Etats et organisations régionales africaines. Ces projets économiques sont susceptibles d’être pris pour cible aussi bien par des groupes terroristes cherchant à faire des coups d’éclat (à l’instar de l’attaque sur In Amenas) que par des réseaux criminels en quête de revenus.
Conscient de cette menace, le chercheur préconise leur sécurisation qu’il estime essentielle. D’autant que les infrastructures de ce type se multiplient sur le continent africain.
«La nature de la menace, désormais protéiforme, a changé. Identifier les acteurs qui peuvent nuire au développement d’un projet est important afin de poser un diagnostic le plus précis possible et anticiper les actions violentes», a-t-il souligné.
«En particulier, pour désamorcer les tensions potentielles entre communautés locales et industrielles, il est important de réfléchir aux moyens d’inclure le plus grand nombre de citoyens dans le développement des infrastructures, et de maximiser les bienfaits pour les populations locales (revenus, emplois, formation, projets sociaux, etc)», a-t-il poursuivi.
«De plus, il est fondamental de mettre au centre du débat la gouvernance démocratique. Le renforcement des capacités et de l’expertise des services de l’Etat est nécessaire afin que ceux-ci puissent négocier des projets garantissant des retombées directes pour les populations», a-t-il ajouté.
En plus, l’existence d’une société civile compétente et de contre-pouvoirs efficaces, au gouvernement, au parlement ou encore dans la presse lui apparaît également essentielle.
«Dans un monde de plus en plus globalisé, il est impossible de traiter les menaces terroristes en s’arrêtant aux frontières nationales. Il faudra réfléchir aux moyens et dispositifs à mettre en place pour favoriser les coopérations régionales et continentales sur la sécurisation des infrastructures, qui concernent souvent plusieurs Etats», a-t-il indiqué.
A cet effet, M. Augé, qui intervenait mardi à Dakar au panel sur la sécurisation des grands projets industriels et énergétiques africains organisé dans le cadre du forum international sur la paix et la sécurité en Afrique, a cité l’exemple de l’oléoduc Tchad-Cameroun qui, selon lui, sera bientôt étendu vers le Niger ou l’oléoduc entre l’Ouganda et le Kenya.
La sécurisation des grands projets industriels et énergétiques africains est considérée comme un enjeu majeur pour les Etats et organisations régionales africaines. Ces projets économiques sont susceptibles d’être pris pour cible aussi bien par des groupes terroristes cherchant à faire des coups d’éclat (à l’instar de l’attaque sur In Amenas) que par des réseaux criminels en quête de revenus.
Conscient de cette menace, le chercheur préconise leur sécurisation qu’il estime essentielle. D’autant que les infrastructures de ce type se multiplient sur le continent africain.
«La nature de la menace, désormais protéiforme, a changé. Identifier les acteurs qui peuvent nuire au développement d’un projet est important afin de poser un diagnostic le plus précis possible et anticiper les actions violentes», a-t-il souligné.
«En particulier, pour désamorcer les tensions potentielles entre communautés locales et industrielles, il est important de réfléchir aux moyens d’inclure le plus grand nombre de citoyens dans le développement des infrastructures, et de maximiser les bienfaits pour les populations locales (revenus, emplois, formation, projets sociaux, etc)», a-t-il poursuivi.
«De plus, il est fondamental de mettre au centre du débat la gouvernance démocratique. Le renforcement des capacités et de l’expertise des services de l’Etat est nécessaire afin que ceux-ci puissent négocier des projets garantissant des retombées directes pour les populations», a-t-il ajouté.
En plus, l’existence d’une société civile compétente et de contre-pouvoirs efficaces, au gouvernement, au parlement ou encore dans la presse lui apparaît également essentielle.