FINANCEMENT PARTICIPATIF : une dynamique encore timide en Afrique


Rédigé le 16 Novembre 2018 à 00:24 | 0 commentaire(s) modifié le 21 Novembre 2018 22:26


(Equonet-Dakar) - Le ’’Crowdfunding’’ ou financement participatif en français est encore timide dans les pays du Sud et notamment en Afrique, a souligné jeudi, à Dakar, Thameur Hemdane, co-président de l’association Financement participatif Afrique et Méditerranée (FPAM).


S’exprimant au cours du forum sur le thème :’’l’innovation financière au service du développement’’, M. Hemdan attribue cette timidité principalement à l’absence d’un cadre réglementaire.

«Le financement participatif se développe d’une manière spectaculaire dans les pays qui ont adopté des réglementations favorables», a-t-il déclaré. «La réglementation reste un enjeu majeur pour le développement du financement participatif en Afrique», a-t-il insisté.

Selon lui, ce système se développe mais peine à répondre à la demande continue en financement.
Organisé par FPAM, en partenariat avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’Agence française de développement (AFD) et Jokkolabs, une start-up sénégalaise, sont également parties prenantes de cette rencontre internationale, le forum a permis aux participants de discuter sur beaucoup de points portant notamment sur les enjeux de la réglementation, les enjeux socio-économiques.

Le financement participatif est un mode de collecte de fonds qui permet, via des plateformes sur internet, à des contributeurs de financer collectivement des projets. Les particuliers ou entreprises peuvent ainsi récolter des fonds pour leurs projets suivant trois types de contribution, à savoir  le prêt, le dont ou la prise de participation aux fonds propres.

A ce titre, il peut une alternative au problème de financement des micros, petites et moyennes entreprises qui ont du mal à trouver un financement auprès des banques classiques.
 
Equonet


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