Les acteurs de la société civile ont renouvelé leur engagement face aux défis climatiques et exposé leurs préoccupations. C’était lors d’un webinaire sur «l’engagement de la société civile dans la construction de l’adaptation climatique pour une croissance résiliente pendant la pandémie de Covid-19», organisé le 8 juillet dernier par la division société civile et engagement communautaire de la Banque africaine de développement (Bad) , en partenariat avec le Conseil économique, social et culturel de l’Union africaine et les Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies (Africa-CDC).
Une meilleure implication des organisations de la société civile africaine dans les défis climatiques, participation à la COP26 en novembre à Glasgow, accès au financement climatique, solutions communautaires, implication des jeunes…ont été les thématiques discutées lors de cette visioconférence.
Luther Yaméogo, chargé principal de l’engagement avec la société civile à la division société civile et engagement communautaire de la Banque africaine de développement a présenté les défis liés à l’émergence de nouveaux variants du coronavirus et l’inégalité d’accès aux vaccins qui aggravent les défis du changement climatique. Il a appelé à consolider la volonté politique, le dialogue des acteurs et à renforcer la résilience communautaire.
La Banque africaine de développement qui s’est engagée rapidement dans le renforcement de la résilience des économies africaines face au Covid-19 a lancé en partenariat avec le Centre mondial pour l’adaptation, le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique.
«Certaines exigences sur le financement climatique empêchent l’Afrique d’y accéder, a déclaré Al Hamndou Dorsouma, directeur par intérim du changement climatique et de la croissance verte à la Banque africaine de développement. Pour faire face à ces défis, la Banque a augmenté ses financements climatiques de 9% en 2016 à 35% en 2019 et vise un objectif de 40% d’ici à 2021».
La contribution financière de la Banque pour l’adaptation climatique est passée de 49% à 55% de 2018 à 2019 et 63% en 2020 faisant de la Banque africaine de développement, la première banque multilatérale à avoir réalisé la parité adaptation et atténuation.
«La société civile doit demander des comptes aux pays sur leurs contributions déterminées nationales», a déclaré Amy Gilian, manager à l’African climate reality project, en Afrique du Sud soulignant que le changement climatique et Covid-19 avaient affecté les moyens d’existence des communautés.
Les participants ont insisté sur l’importance du dialogue entre société civile, banques, gouvernements et institutions politiques, sur les questions climatiques.
Au niveau national, la Bad estime que les décideurs politiques doivent cerner les défis et opportunités et créer un environnement favorable mais également communiquer efficacement leurs objectifs aux communautés.
Pour la Bad, les institutions ont un rôle à jouer afin de canaliser les financements vers le changement climatique et le secteur privé devrait développer davantage d’investissements verts.
L’une des leçons de la pandémie de Covid-19 est qu’il faut reconstruire de façon plus durable et plus écologique.
Alors que l’Afrique ne reçoit que 3% des fonds climatiques, des interrogations sont apparues sur la justice climatique pendant le Covid-19.
Les participants ont également insisté pour que les jeunes africains soient des acteurs de la prise de décision dans les questions de changement climatique. «Les jeunes doivent être à la table des négociations», a plaidé Udeh Chiagozie, activiste climatique nigérian.
La Banque africaine de développement a défini un Cadre stratégique du changement climatique et de la croissance verte et a lancé dernièrement, en direction de la société civile, le «troisième appel à propositions du Fonds pour les changements climatiques en Afrique ».
Wiliam Carew, membre du Conseil économique et social de la Commission de l’Union africaine, a appelé à accorder davantage d’attention aux effets du changement climatique pour la résilience des pays africains.
Une meilleure implication des organisations de la société civile africaine dans les défis climatiques, participation à la COP26 en novembre à Glasgow, accès au financement climatique, solutions communautaires, implication des jeunes…ont été les thématiques discutées lors de cette visioconférence.
Luther Yaméogo, chargé principal de l’engagement avec la société civile à la division société civile et engagement communautaire de la Banque africaine de développement a présenté les défis liés à l’émergence de nouveaux variants du coronavirus et l’inégalité d’accès aux vaccins qui aggravent les défis du changement climatique. Il a appelé à consolider la volonté politique, le dialogue des acteurs et à renforcer la résilience communautaire.
La Banque africaine de développement qui s’est engagée rapidement dans le renforcement de la résilience des économies africaines face au Covid-19 a lancé en partenariat avec le Centre mondial pour l’adaptation, le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique.
«Certaines exigences sur le financement climatique empêchent l’Afrique d’y accéder, a déclaré Al Hamndou Dorsouma, directeur par intérim du changement climatique et de la croissance verte à la Banque africaine de développement. Pour faire face à ces défis, la Banque a augmenté ses financements climatiques de 9% en 2016 à 35% en 2019 et vise un objectif de 40% d’ici à 2021».
La contribution financière de la Banque pour l’adaptation climatique est passée de 49% à 55% de 2018 à 2019 et 63% en 2020 faisant de la Banque africaine de développement, la première banque multilatérale à avoir réalisé la parité adaptation et atténuation.
«La société civile doit demander des comptes aux pays sur leurs contributions déterminées nationales», a déclaré Amy Gilian, manager à l’African climate reality project, en Afrique du Sud soulignant que le changement climatique et Covid-19 avaient affecté les moyens d’existence des communautés.
Les participants ont insisté sur l’importance du dialogue entre société civile, banques, gouvernements et institutions politiques, sur les questions climatiques.
Au niveau national, la Bad estime que les décideurs politiques doivent cerner les défis et opportunités et créer un environnement favorable mais également communiquer efficacement leurs objectifs aux communautés.
Pour la Bad, les institutions ont un rôle à jouer afin de canaliser les financements vers le changement climatique et le secteur privé devrait développer davantage d’investissements verts.
L’une des leçons de la pandémie de Covid-19 est qu’il faut reconstruire de façon plus durable et plus écologique.
Alors que l’Afrique ne reçoit que 3% des fonds climatiques, des interrogations sont apparues sur la justice climatique pendant le Covid-19.
Les participants ont également insisté pour que les jeunes africains soient des acteurs de la prise de décision dans les questions de changement climatique. «Les jeunes doivent être à la table des négociations», a plaidé Udeh Chiagozie, activiste climatique nigérian.
La Banque africaine de développement a défini un Cadre stratégique du changement climatique et de la croissance verte et a lancé dernièrement, en direction de la société civile, le «troisième appel à propositions du Fonds pour les changements climatiques en Afrique ».
Wiliam Carew, membre du Conseil économique et social de la Commission de l’Union africaine, a appelé à accorder davantage d’attention aux effets du changement climatique pour la résilience des pays africains.