C’est devant la persistance de la pandémie liée à la COVID 19 dans notre pays et dans le monde entier, après avoir pris les conseils avisés des hommes de l’art et des jurisconsultes conformément à l’injonction coranique « Fas’alûahlazikri in kountoumlaata’lamouna » : Interrogez les détenteurs du rappel si vous ne savez pas » et après une large concertation avec la famille de Cheikh AL Hadj Malik Sy, conformément à la devise de la large concertation dans le Coran « Waamruhumchûrâbayna hum » que Serigne Babacar Sy Mansour a décidé de s’adresser ce jour, mardi 13 octobre 3020 aux musulmans du Sénégal et de la diaspora.
Cette adresse vient en cohérence avec les positions qu’il a déjà prises jusqu’ici, positions fondées sur la Sunna du Prophète Muhamad Paix et salut sur lui qui disait que « la peste est une sorte de malédiction (…) si vous connaissez un pays dans lequel l’épidémie s’est répandue, n’y partez pas et si vous vous y trouvez, n’en sortez pas non plus pour la fuir ».
Celles-ci se fondent également sur les traditions recueillies des guides de notre voie mouhamedienne par excellence, qui se sont toujours distinguées par l’assumation de leur responsabilité etpar leur bienveillance lorsque la vie oula quiétude de leur coreligionnaires sont menacées.
Rappelons à ce titre que Mawlana Cheikh El Hadj Malick Sy lors de la peste de 1919 avait dans une lettre adressée aux mosquées de son obédience écrit ceci :
«Ne désobéissez pas aux recommandations des médecins qui vous demandent de ne pas cacher la maladie(…). Nous devons respect et considération aux médecins.(…) Rien que pour honorer les paroles du Prophète (Psl), vous devriez les suivre à propos de l’interdiction d’entrer dans les zones affectées par l’épidémie ou d’en sortir».
Fort de toutes ces considérations, le Khalife Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour a jugé utile et salutaire d’inviter les fidèles à célébrer le mawlid de cette année dans leur intimité. Car ce qui lui importe, ce n’est ni la lettre ni le nombre de fidèles mobilisés mais l’essence de cette commémoration qui, en tout point de vue, n’est que la reproduction du modèle prophétique telle qu’enseignée par Mawlana Cheikh al Hadj Malick Sy.
Lui dont l’invite rigoriste fustigeait qu’on la célèbre dans l’ostentation et la promotion de l’interdit : Ala’hazimûleilalwiladatihisbatanizâ lam yakunnahwalharâmihudulu » ou ailleurs « wamawliduhubihicharafunwakhirunfafittahzîmiinchâachujuni.
Nous raconte-t-on que la première édition du Mawlid célébrée àTivaouane l’a été par lui et par son disciple et ami Al Hadj Rawane Ngom de Mpal, se partageant le Coran qu’ils sont psalmodié tout au long de la nuit.
Serigne Babacar Sy Mansour sait à juste titre l’attachement que vous portez à Tivaouane et à son Guide éclairé Mawlana Cheikh Al Hadj Malick.
Il mesure la profondeur de votre dévouement à prendre sur vous le risque pour sacrifier à la tradition qui veut que depuis 1902 et sans interruption le Gamou ait été toujours célébré dans la ferveur et la communion ici à Tivaouane. Rien ne lui ferait plus plaisir que de pouvoir communier avec vous à nouveau. Mais à l’impossible nul n’est tenu. Or l’impossible de communier rime avec le coronavirus qui plus qu’une maladie est une malédiction et un fossé qui n’est franchissable qu’au péril de notre santé et de nos vies.
A l’image de cette anecdote racontée à propos de Serigne Babacar Sy RTA à qui les disciples dakaroises de Cheikh Al Hadj Malick avait adressé la doléance de souhaiter le voir de près. Il dit à El Hadj Pedre Diop qu’ils avaient mandaté : « Demande leur si elles préfèrent me voir aujourd’hui et ne pas pouvoir me voir demain ou si elles préfèrent attendre demain et me voir dans l’assemblée de Dieu aux côtés de Cheikh Al Hadj Malick ».
Or, il existe mille façons de rendre grâce à Dieu et de reproduire le modèle prophétique. Il y a mille leçons, mille chemins de vie pour célébrer le mawlid. Une action de grâce et de solidarité faite ce jour à l’endroit d’un coreligionnaire nécessiteux peut être plus salutaire que mille prosternations.
Une prière à l’adresse d’un malade cloué sur un lit d’hôpital peut avoir plus de bénéficeque nos propres actes de dévotions. Pensons à tous ces malades du COVID, dans nos hôpitaux et pour eux, prions ce jour.
Une prière également pour tous ces morts remportés par cette maladie est à coup sûr une forme de reproduction du modèle du Meilleur des Hommes, celui là même dont le Coran nous assure qu’il n’a été envoyé que comme Miséricorde pour les mondes.
Une pensée et un encouragement pour nos médecins, nos aide-soignants, qui depuis huit mois n’ont pas de répit et veillent sur notre santé et celle de nos proches peuvent être une autre forme de célébrer le Mawlid.
Le Mawlid étant également un prolongement de l’université populaire de Maodo, il est également mille façons de rendre le savoir accessible à tous par l’alchimie des technologies de l’information et de la communication mais aussi par les médias.
C’est donc à cela que le Khalife Général des Tidianes nous invite : à savoir, célébrer autrement le Mawlid de cette année dans l’intimité, dans le refus de la fatalité, dans la prière profonde et sincère, dans la prière sans foule et la célébration sans bain de foule, celle menée dans l’humilité de nos chaumières, dans le partage et l’amour du prochain, dans la quête de l’agrément d’Allah SWT et de Son Prophète, sous l’ombre salvatrice de l’Homme au Parasol, Mawlana Cheikhal Hadj Malick Sy.
Que ceux qui sont présents fassent passer ce message, à ceux qui sont absents.
Wa salamoualeikoum Wa rahmatullah Wa barakatuhu.
Source : Cellue Zawiya Tidiane
Cette adresse vient en cohérence avec les positions qu’il a déjà prises jusqu’ici, positions fondées sur la Sunna du Prophète Muhamad Paix et salut sur lui qui disait que « la peste est une sorte de malédiction (…) si vous connaissez un pays dans lequel l’épidémie s’est répandue, n’y partez pas et si vous vous y trouvez, n’en sortez pas non plus pour la fuir ».
Celles-ci se fondent également sur les traditions recueillies des guides de notre voie mouhamedienne par excellence, qui se sont toujours distinguées par l’assumation de leur responsabilité etpar leur bienveillance lorsque la vie oula quiétude de leur coreligionnaires sont menacées.
Rappelons à ce titre que Mawlana Cheikh El Hadj Malick Sy lors de la peste de 1919 avait dans une lettre adressée aux mosquées de son obédience écrit ceci :
«Ne désobéissez pas aux recommandations des médecins qui vous demandent de ne pas cacher la maladie(…). Nous devons respect et considération aux médecins.(…) Rien que pour honorer les paroles du Prophète (Psl), vous devriez les suivre à propos de l’interdiction d’entrer dans les zones affectées par l’épidémie ou d’en sortir».
Fort de toutes ces considérations, le Khalife Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour a jugé utile et salutaire d’inviter les fidèles à célébrer le mawlid de cette année dans leur intimité. Car ce qui lui importe, ce n’est ni la lettre ni le nombre de fidèles mobilisés mais l’essence de cette commémoration qui, en tout point de vue, n’est que la reproduction du modèle prophétique telle qu’enseignée par Mawlana Cheikh al Hadj Malick Sy.
Lui dont l’invite rigoriste fustigeait qu’on la célèbre dans l’ostentation et la promotion de l’interdit : Ala’hazimûleilalwiladatihisbatanizâ lam yakunnahwalharâmihudulu » ou ailleurs « wamawliduhubihicharafunwakhirunfafittahzîmiinchâachujuni.
Nous raconte-t-on que la première édition du Mawlid célébrée àTivaouane l’a été par lui et par son disciple et ami Al Hadj Rawane Ngom de Mpal, se partageant le Coran qu’ils sont psalmodié tout au long de la nuit.
Serigne Babacar Sy Mansour sait à juste titre l’attachement que vous portez à Tivaouane et à son Guide éclairé Mawlana Cheikh Al Hadj Malick.
Il mesure la profondeur de votre dévouement à prendre sur vous le risque pour sacrifier à la tradition qui veut que depuis 1902 et sans interruption le Gamou ait été toujours célébré dans la ferveur et la communion ici à Tivaouane. Rien ne lui ferait plus plaisir que de pouvoir communier avec vous à nouveau. Mais à l’impossible nul n’est tenu. Or l’impossible de communier rime avec le coronavirus qui plus qu’une maladie est une malédiction et un fossé qui n’est franchissable qu’au péril de notre santé et de nos vies.
A l’image de cette anecdote racontée à propos de Serigne Babacar Sy RTA à qui les disciples dakaroises de Cheikh Al Hadj Malick avait adressé la doléance de souhaiter le voir de près. Il dit à El Hadj Pedre Diop qu’ils avaient mandaté : « Demande leur si elles préfèrent me voir aujourd’hui et ne pas pouvoir me voir demain ou si elles préfèrent attendre demain et me voir dans l’assemblée de Dieu aux côtés de Cheikh Al Hadj Malick ».
Or, il existe mille façons de rendre grâce à Dieu et de reproduire le modèle prophétique. Il y a mille leçons, mille chemins de vie pour célébrer le mawlid. Une action de grâce et de solidarité faite ce jour à l’endroit d’un coreligionnaire nécessiteux peut être plus salutaire que mille prosternations.
Une prière à l’adresse d’un malade cloué sur un lit d’hôpital peut avoir plus de bénéficeque nos propres actes de dévotions. Pensons à tous ces malades du COVID, dans nos hôpitaux et pour eux, prions ce jour.
Une prière également pour tous ces morts remportés par cette maladie est à coup sûr une forme de reproduction du modèle du Meilleur des Hommes, celui là même dont le Coran nous assure qu’il n’a été envoyé que comme Miséricorde pour les mondes.
Une pensée et un encouragement pour nos médecins, nos aide-soignants, qui depuis huit mois n’ont pas de répit et veillent sur notre santé et celle de nos proches peuvent être une autre forme de célébrer le Mawlid.
Le Mawlid étant également un prolongement de l’université populaire de Maodo, il est également mille façons de rendre le savoir accessible à tous par l’alchimie des technologies de l’information et de la communication mais aussi par les médias.
C’est donc à cela que le Khalife Général des Tidianes nous invite : à savoir, célébrer autrement le Mawlid de cette année dans l’intimité, dans le refus de la fatalité, dans la prière profonde et sincère, dans la prière sans foule et la célébration sans bain de foule, celle menée dans l’humilité de nos chaumières, dans le partage et l’amour du prochain, dans la quête de l’agrément d’Allah SWT et de Son Prophète, sous l’ombre salvatrice de l’Homme au Parasol, Mawlana Cheikhal Hadj Malick Sy.
Que ceux qui sont présents fassent passer ce message, à ceux qui sont absents.
Wa salamoualeikoum Wa rahmatullah Wa barakatuhu.
Source : Cellue Zawiya Tidiane