Pour sa part, la gestion budgétaire a été caractérisée par un repli du déficit budgétaire de 0,3 point de PIB à 3,0 pour cent. Au plan des prix, un redressement de l'inflation (1,3 pour cent contre 0,8 pour cent) est observé. S'agissant des comptes extérieurs, le déficit du compte courant, rapporté au PIB, s'est aggravé de 3,0 points ressortant à 7,1 pour cent en 2017, comparativement à l'année 2016, en rapport avec la détérioration du solde de la balance des biens et services (-13,8 pour cent du PIB contre -11,0 pour cent en 2016).
Le déficit commercial s'est détérioré sous l'effet d'une progression des importations (+21,2 pour cent) plus importante que celle des exportations (+12,0 pour cent). La hausse des importations s'explique notamment par la facture énergétique qui s'est alourdie avec la remontée des cours du pétrole, ainsi que par la demande de produits alimentaires, d'équipement et intermédiaires.
Le déficit du compte de revenu primaire s'est accentué (-2,8 pour cent du PIB contre -2,6 pour cent), en liaison avec les paiements de dividendes et d'intérêts au profit des investisseurs étrangers. Les flux nets entrants du compte de revenu secondaire sont évalués à 1.142,2 milliards –Mds- (+7,7 pour cent), tirés par les transferts nets des migrants.
Pour sa part, l'excédent du compte de capital s'est renforcé de 4,1 pour cent à 223,6 Mds. Le besoin de financement est ressorti à 663,5 Mds, après 257,7 Mds un an auparavant, couvert par des entrées nettes de capitaux, d'un montant global de 775,9 Mds, au titre des investissements de portefeuille, des investissements directs étrangers (IDE) et des autres investissements.
Au total, l'excédent du compte financier a permis de couvrir le déficit courant et d'améliorer les avoirs de réserve (au sens strict) à hauteur de 63,8 Mds. Les actifs extérieurs nets du système monétaire se sont consolidés de 125,6 Mds en 2017 contre 50,2 Mds en 2016.
Cet excédent s'est traduit par une amélioration de la position extérieure de la BCEAO (51,0 Mds) et des avoirs extérieurs nets des autres institutions de dépôts (74,6 Mds). En relation avec les flux de la balance des paiements, la Position Extérieure Globale Nette (PEGN) débitrice est ressortie à -5.701,0 Mds en 2017 (-46,5 pour cent du PIB) contre -5.090,9 Mds (-45,2 pour cent) en 2016, reflétant une augmentation des engagements nets vis-à-vis des non-résidents.
L’activité économique mondiale s'est consolidée, avec un taux d'accroissement de 3,7 pour cent en 2017 contre 3,2 pour cent en 2016, reflétant le regain de dynamisme dans les pays avancés, en particulier la Zone euro et aux Etats-Unis. La croissance économique a été plus forte au niveau des économies émergentes et en développement (4,7 pour cent en 2017 contre 4,4 pour cent en 2016), en liaison avec l'accélération de l'activité en Chine, en Inde, au Brésil ainsi qu'en Russie.
En Afrique subsaharienne, la croissance économique s'est améliorée de 1,3 point pour s'établir à 2,7 pour cent, contre 1,4 pour cent en 2016, en relation avec la reprise de l'activité au sein de la CEDEAO (+2,6 pour cent contre +0,4 pour cent), conduite par le redressement de l'économie nigériane (0,8 pour cent contre -1,6 pour cent). Dans la zone UEMOA, la croissance est ressortie à 6,6 pour cent contre 6,3 pour cent en 2016, sous l'effet de la bonne tenue du secteur agricole, des industries extractives et des services.
Source : BCEAO
Le déficit commercial s'est détérioré sous l'effet d'une progression des importations (+21,2 pour cent) plus importante que celle des exportations (+12,0 pour cent). La hausse des importations s'explique notamment par la facture énergétique qui s'est alourdie avec la remontée des cours du pétrole, ainsi que par la demande de produits alimentaires, d'équipement et intermédiaires.
Le déficit du compte de revenu primaire s'est accentué (-2,8 pour cent du PIB contre -2,6 pour cent), en liaison avec les paiements de dividendes et d'intérêts au profit des investisseurs étrangers. Les flux nets entrants du compte de revenu secondaire sont évalués à 1.142,2 milliards –Mds- (+7,7 pour cent), tirés par les transferts nets des migrants.
Pour sa part, l'excédent du compte de capital s'est renforcé de 4,1 pour cent à 223,6 Mds. Le besoin de financement est ressorti à 663,5 Mds, après 257,7 Mds un an auparavant, couvert par des entrées nettes de capitaux, d'un montant global de 775,9 Mds, au titre des investissements de portefeuille, des investissements directs étrangers (IDE) et des autres investissements.
Au total, l'excédent du compte financier a permis de couvrir le déficit courant et d'améliorer les avoirs de réserve (au sens strict) à hauteur de 63,8 Mds. Les actifs extérieurs nets du système monétaire se sont consolidés de 125,6 Mds en 2017 contre 50,2 Mds en 2016.
Cet excédent s'est traduit par une amélioration de la position extérieure de la BCEAO (51,0 Mds) et des avoirs extérieurs nets des autres institutions de dépôts (74,6 Mds). En relation avec les flux de la balance des paiements, la Position Extérieure Globale Nette (PEGN) débitrice est ressortie à -5.701,0 Mds en 2017 (-46,5 pour cent du PIB) contre -5.090,9 Mds (-45,2 pour cent) en 2016, reflétant une augmentation des engagements nets vis-à-vis des non-résidents.
L’activité économique mondiale s'est consolidée, avec un taux d'accroissement de 3,7 pour cent en 2017 contre 3,2 pour cent en 2016, reflétant le regain de dynamisme dans les pays avancés, en particulier la Zone euro et aux Etats-Unis. La croissance économique a été plus forte au niveau des économies émergentes et en développement (4,7 pour cent en 2017 contre 4,4 pour cent en 2016), en liaison avec l'accélération de l'activité en Chine, en Inde, au Brésil ainsi qu'en Russie.
En Afrique subsaharienne, la croissance économique s'est améliorée de 1,3 point pour s'établir à 2,7 pour cent, contre 1,4 pour cent en 2016, en relation avec la reprise de l'activité au sein de la CEDEAO (+2,6 pour cent contre +0,4 pour cent), conduite par le redressement de l'économie nigériane (0,8 pour cent contre -1,6 pour cent). Dans la zone UEMOA, la croissance est ressortie à 6,6 pour cent contre 6,3 pour cent en 2016, sous l'effet de la bonne tenue du secteur agricole, des industries extractives et des services.
Source : BCEAO