Adésina Akinwumi s'adressant à la presse en prélude à la conférence de Dakar sur l'agriculture.
Le nouveau président de la Banque africaine de développement (Bad), Adésina Akinwumi, ne perd du temps. A peine installé dans sa nouvelle fonction (1ier septembre 2015), il commence à matérialiser sa vision sur le secteur agricole : celle de résoudre l’insécurité alimentaire et les problèmes nutritionnels en Afrique.
Une problématique qu’il compte résoudre par le biais de la transformation à grande échelle de l’agriculture en libérant le potentiel agricole du continent. Il l'a réaffirmé aujourd'hui à Dakar lors d'une déclaration à la presse. Une vision aussi grande que celle-là ne peut se réaliser qu’avec l’adhésion politique des dirigeants africains.
C’est sans doute ce qu’il a compris pour inviter ces derniers à se joindre à la Bad pour définir ensemble et lancer un programme de transformation du secteur agricole en Afrique.
C’est là où s’inscrit la conférence de haut niveau sur l’agriculture et l’agro-alimentaire que son institution organise à Dakar du 21 au 23 octobre 2015. Elle réunira certains chefs d’Etat, les ministres de l’Economie et des Finances, des ministres du Commerce et de l’Industrie, des gouverneurs de Banques centrales, des institutions de développement partenaires, des chefs d’entreprises, des organisations paysannes, le monde universitaire et la société civile.
Ces différents acteurs doivent élaborer ensemble un agenda pour la transformation agricole du continent et dégager des mesures concrètes appelées à être exécutées sans délais pour appuyer rapidement les pays en vue de diversifier leurs économies, garantir la valeur ajoutée de leurs produits agricoles, amener l’Afrique à se positionner sur la chaîne des valeurs agricoles mondiales, développer le commerce agricole, réduire les importations agricoles et contribuer à assurer une stabilité macroéconomique et budgétaire pour les pays.
L’évènement de trois jours passera en revue l’état actuel du secteur agricole, identifiera les principaux obstacles à la transformation de l’agriculture en Afrique et les moyens de les lever, définir la nouvelle orientation pour la transformation avec notamment des stratégies pour une plus large adoption des technologies agricoles et la création des chaînes de valeurs et d’approvisionnement solides.
La conférence devra déboucher sur des engagements forts des gouvernements à entreprendre les réformes nécessaires pour faire de l’agriculture une priorité, l’engagement du secteur privé à s’impliquer davantage dans le secteur agricole à travers toute la chaîne de valeur, la définition de mécanismes innovants de financement de l’agriculture en Afrique et l’engagement de la Bad à travailler avec les autres partenaires pour contribuer à relever les défis alimentaires et nutritionnels du continent.
L’Afrique souffre de malnutrition et importe beaucoup des produits alimentaires, alors qu’elle a un potentiel agricole qui peut régler cette problématique.
Une problématique qu’il compte résoudre par le biais de la transformation à grande échelle de l’agriculture en libérant le potentiel agricole du continent. Il l'a réaffirmé aujourd'hui à Dakar lors d'une déclaration à la presse. Une vision aussi grande que celle-là ne peut se réaliser qu’avec l’adhésion politique des dirigeants africains.
C’est sans doute ce qu’il a compris pour inviter ces derniers à se joindre à la Bad pour définir ensemble et lancer un programme de transformation du secteur agricole en Afrique.
C’est là où s’inscrit la conférence de haut niveau sur l’agriculture et l’agro-alimentaire que son institution organise à Dakar du 21 au 23 octobre 2015. Elle réunira certains chefs d’Etat, les ministres de l’Economie et des Finances, des ministres du Commerce et de l’Industrie, des gouverneurs de Banques centrales, des institutions de développement partenaires, des chefs d’entreprises, des organisations paysannes, le monde universitaire et la société civile.
Ces différents acteurs doivent élaborer ensemble un agenda pour la transformation agricole du continent et dégager des mesures concrètes appelées à être exécutées sans délais pour appuyer rapidement les pays en vue de diversifier leurs économies, garantir la valeur ajoutée de leurs produits agricoles, amener l’Afrique à se positionner sur la chaîne des valeurs agricoles mondiales, développer le commerce agricole, réduire les importations agricoles et contribuer à assurer une stabilité macroéconomique et budgétaire pour les pays.
L’évènement de trois jours passera en revue l’état actuel du secteur agricole, identifiera les principaux obstacles à la transformation de l’agriculture en Afrique et les moyens de les lever, définir la nouvelle orientation pour la transformation avec notamment des stratégies pour une plus large adoption des technologies agricoles et la création des chaînes de valeurs et d’approvisionnement solides.
La conférence devra déboucher sur des engagements forts des gouvernements à entreprendre les réformes nécessaires pour faire de l’agriculture une priorité, l’engagement du secteur privé à s’impliquer davantage dans le secteur agricole à travers toute la chaîne de valeur, la définition de mécanismes innovants de financement de l’agriculture en Afrique et l’engagement de la Bad à travailler avec les autres partenaires pour contribuer à relever les défis alimentaires et nutritionnels du continent.
L’Afrique souffre de malnutrition et importe beaucoup des produits alimentaires, alors qu’elle a un potentiel agricole qui peut régler cette problématique.